ALINE FERNANDE
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Artiste - conteuse - performeuse


​Depuis 2011, je suis, artiste, conteuse, poète, performeuse, bélier ascendant scorpion, lesbienne, féministe, guérisseuse en devenir, La Sardine, Mauricette, Aline Hemagi Fernande, une boule à facettes, à paillettes, écailles, poils, peaux et griffes …

Je travaille depuis des années sur l'oralité et autres formes de narrations contemporaines. En tant que conteuse, j'ai fait le choix de créer uniquement à l'oral et d'abandonner l'écrit, de faire confiance à la mémoire du corps et à la richesse du travail vocal pour élaborer un récit. Le processus de création n'est donc pas d'oraliser un texte mais de construire le récit oralement avec une attention accrue à la musicalité de la langue et à l'improvisation vocale.
Mon art est influencé par la scène alternative, les musiques improvisées, la convergence des luttes (lgbtqia+ communauté à laquelle j'appartiens, féministes, décoloniales, écologistes, artistiques, sociales, etc). Je cherche dans l'acte de création à faire émerger poétiquement et collectivement les révoltes qui sont intégrées au plus profond de nous. Pour que les imaginaires s'interconnectent et forment des univers uniques et éphémères, laissant leurs traces dans les mémoires des publics.
L'endroit de mon art se situe dans l'expérimental, l'improvisé, l'art de la vision et l'ouverture des perceptions, la performance, le vivant et la poésie.

Depuis des années, je construis ma pratique artistique dans les arts de la parole et de l'oralité, en techniques vocales et performatives contemporaines avec des artistes femmes. Merci à toutes celles qui m'ont transmis : Myriam Pellicane, Milady Renoir, Jeanne Ferron, Evelyne Girardon, Nadine Walsh, Mireille Antoine, Morena Brindisi, Claudine Charles, Savina Lejuge, Anne-Laure Pigache, Myriam Pruvot, Shelley Hirsch... Et merci à celles que j'ai observé et écouté longuement : Tanya Tagaq, Diamanda Galas, Catherine Ribeiro, Meredith Monk, Brigitte Fontaine, Catherine Pierloz, Pôm Bouvier b, Christine Aventin, Nina Hagen, Laurie Anderson, Gianna Nannini, Giuni Russo...
Depuis 2018, je suis engagée dans plusieurs collectifs internationaux de recherche artistique et de réflexion avec d'autres artistes féministes : SISTAS et Collectif zéro.

Depuis 2015, je suis également directrice artistique des Dimanches du Conte de Bruxelles en duo avec Novella De Giorgi, artiste photographe. Nous avons programmé les saisons :  (2019) RIOT Récits d'Insoumises Oralement Transmissibles et le festival MUE : Mémoires, Utopies, Envoûtements, (2020) TROUBLE, (2021) DISSIPLES DISCIDENT.E.S.
 Actuellement, nous sommes entrées dans la saison EPIDERMIQUE.

Ce que j'aimerais, c'est : " Tenter de vous livrer la configuration de l'échiquier où se joue mon écriture. Echiquier profondément irréférent, non par provocation mais par vocation, personne ne m'ayant appris à jouer aux échecs. J'ai commencé à me le bricoler (...), avec les débris d'une conscience éclatée, comme un naufragé se bricole un radeau à partir non seulement des ruines de son propre bateau, mais des épaves de tous les âges et de toute nature qu'il découvre au fond de l'océan lors de ses plongées. Ainsi quand je vous parle d'irréférence, je ne parle pas d'une sorte d'ex-nihilo prétentieux dont ma pensée serait sortie  tout équipée comme Minerve du cerveau de Jupiter, mais d’interférences. C'est vous dire que ma conscience de rencontre, hétéroclite, qui ne cesse pas de s’enchanter et de se désenchanter de ses rencontres, de s'éprendre et de se déprendre de toutes les interceptions que ses filets diurnes et nocturnes lui apportent ; conscience analogiste qui ne peut se gratifier que d'épouser les mots, les êtres et les choses, de faire corps avec eux pour les comprendre et donner forme à leurs interactions. Ma mémoire n'est prodigieuse qu'en faculté d'oubli. Mémoire de rien. J'ai mis des années à percevoir l'enjeu secret de cette mémoire-athanor, rebelle à la rétention des savoirs, tout entière absorbée par la distillation de ses souvenirs et ceux de la terre pour s'en faire une fleur ; à comprendre que cette passion d'abstraire qui la gouverne est un indestructible goût de faire la lumière. Au même titre que mon sang a besoin de sucre et de sel, il a le goût de s'étonner d'éclairs ; il ne se souvient que pour avoir matière à survenir. Non que mon écriture soit sans règles, pratique athéorique ; les règles du changement sont infiniment plu strictes que celles qui régissent la durée, car étant circonstancielles, non-susceptibles de répétition, elles doivent être continuellement réépousées. Rien n'exige plus de minutie que le devenir, ce jeu que l'affection et de la désaffection ponctuellement vécues jusqu'à se fondre, jusqu'à faire soudure et non rupture. " Claire Lejeune in L'Atelier, ed. Le Cormier 1979.
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